États généraux de l’Enseignement supérieur 2018

Je crois qu’il est extrêmement important de se rappeler, ce qui est loin d’être simple à l’époque actuelle, qu’une des fonctions sociales d’un.e professeur.e d’université est de s’assurer de la transmission, du développement et de la conservation des savoirs pour toutes et tous, et ce au-delà de sa propre discipline, de son université ou même de son pays.

Fort de ce souvenir, j’ai participé le 4 mars 2018 à deux ateliers du 2e rendez-vous des États généraux de l’Enseignement supérieur (ÉGES) et je m’en félicite.

Ces états généraux ne sont pas organisés par le Ministère de l’Éducation et de L’Enseignement supérieur (MEES), bien que, cette année, la ministre Hélène David y ait participé. Ils sont principalement organisés par les acteurs et actrices du milieu. Pourquoi? Des réponses se trouvent sur le site internet des ÉGES; mais je pense sincèrement que cela était nécessaire vu la mascarade d’États généraux organisée par le Gouvernement Marois après la grève étudiante de 2012…

Le rapport du collectif pour des solutions concrètes en Enseignement supérieur  est sorti. L’Université est l’affaire de toutes et tous, je conseille vraiment la lecture de ce rapport, puis, surtout, après d’en discuter afin de se réapproprier cette institution vitale pour nos sociétés.

PS : Les pages 5 à 7 (sic) contiennent un résumé des discussions sur les sujets des deux ateliers auxquels j’ai participé : le financement de la recherche et de la création et l’internationalisation de l’enseignement supérieur.